Édouard Ferrand
Édouard Ferrand | |
Fonctions | |
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Député européen | |
– (3 ans et 7 mois) |
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Élection | 25 mai 2014 |
Circonscription | Sud-Ouest (France) |
Législature | 8e |
Groupe politique | NI (2014-2015) ENL (2015-2018) |
Successeur | Jacques Colombier |
Conseiller municipal de Sens | |
– (13 ans) |
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Conseiller régional de Bourgogne | |
– (17 ans) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Édouard Pierre Xavier Ferrand |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lyon 6e (France) |
Date de décès | (à 52 ans) |
Lieu de décès | Paris 15e (France) |
Nationalité | Français |
Parti politique | FN (1983-2018) |
Diplômé de | Université Paris-I |
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Édouard Ferrand, né le dans le 6e arrondissement de Lyon et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un homme politique français.
Membre du Front national (FN) à partir de 1983, il est conseiller régional de Bourgogne de 1998 à 2015, conseiller municipal de Sens de 2001 à 2014 et député au Parlement européen de 2014 à sa mort.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et formation
[modifier | modifier le code]Fils de Bernard Ferrand, ancien président du syndicat des éleveurs, ancien président de l’hippodrome de vichy, ancien président de whirlpools, ancien adjoint au maire de Vassy-Étaule, Édouard Ferrand naît le [2] à Lyon[3].
Après des études d’histoire commencées à l'université Lyon-III, Édouard Ferrand est diplômé de l'École supérieure de journalisme de Paris, de l'École des hautes études internationales, titulaire d'un DEA en histoire contemporaine sous la direction de François-Georges Dreyfus, et d'un doctorat en science politique sous la direction de Charles Zorgbibe (2007)[4],[5].
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]Il commence sa vie professionnelle comme chargé de recherche à la Fondation pour les études de défense nationale en 1993[6]. Après avoir été licencié[7], il est, de 1994 à 2014, conseiller en gestion de patrimoine à l'Européenne de finance[6].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Adhérent du Front national à partir de 1983, Édouard Ferrand est membre du comité central et du bureau politique du Front national. Royaliste légitimiste, il préside en outre dans les années 1990 le cercle Clovis de Basse-Bourgogne[8]. Au FN, il est par ailleurs secrétaire national aux Français de l'étranger, structure interne au FN[9], délégué général à la formation et membre de la commission d'investiture du Front national. Il fait son entrée au bureau politique du FN à l'occasion du congrès de Bordeaux de 2007, dans le sillage de Marine Le Pen[10].
Élu député européen en 2014, il devient, en , chef de la délégation FN/RBM au Parlement européen, remplaçant ainsi Aymeric Chauprade. Il est membre de la commission agriculture et développement rural. En , il est nommé vice-président du groupe Europe des nations et des libertés, nouvellement créé et co-présidé par Marine Le Pen.
Il conseille Marine Le Pen sur les questions d'agriculture et de ruralité[11]. Il fait d'ailleurs partie du « premier cercle » de Marine Le Pen, qui a accompagné l'ascension de celle-ci à la tête du FN dans les années 2000[12]. Il se présente lui-même comme « l'un des plus fidèles » de la présidente du FN[13] ; il est également un ami de Louis Aliot et proche de Frédéric Chatillon, Axel Loustau et Grégoire Boucher, prestataires du FN[11]. En , il prend la présidence du Club Idées & Nation, le think tank lancé et dirigé jusqu'ici par Louis Aliot[14].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Édouard Ferrand est marié à Alexandrine Ferrand, conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté[15]. Il est père de cinq enfants[11].
Il est amateur de chasse et gérant de plusieurs sociétés et groupements fonciers agricoles dans l'Yonne et à Rambouillet[11].
Maladie et mort
[modifier | modifier le code]Souffrant d'un cancer[16], Édouard Ferrand meurt le soir du à Paris[17],[18]. Il est remplacé au Parlement européen par Jacques Colombier.
Positionnement politique
[modifier | modifier le code]En 1998, il participe à l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à un colloque organisé par des lefebvristes[19].
Mediapart indique qu'« au Front national, la frange catholique a un temps vu en lui un potentiel porte-drapeau pour peser au sein du parti, un rôle que Ferrand n'a pas voulu endosser », et qu'il « revendiquait ses valeurs, dans la droite ligne de sa famille : nostalgie de l'Algérie française, sympathie pour les royalistes de l'Action française, héritiers de Charles Maurras »[11].
Le Figaro le présente en 2017 comme l'un des principaux tenants de l'aile identitaire du FN[20].
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Avec Jean-Lin Lacapelle (préf. Jean-Marie Le Pen), Sur tous les fronts : itinéraires de militants, Paris, Objectif France, .
- Avec Bernard Ferrand (préf. Jean Tulard), Le Comte de Saillans (1790-1792) : le premier combattant de la contre-révolution, Paris, SPM-Lettrage, , 182 p. (ISBN 978-2-14-004667-4, lire en ligne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Édouard Ferrand », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le ).
- « L'eurodéputé FN Édouard Ferrand est décédé », sur leprogres.fr, (consulté le ).
- « Édouard Ferrand », sur fn-europarl.eu (consulté le ).
- « Annuaire des docteurs en science politique de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne de 1990 a 2007 », sur univ-paris1.fr (consulté le ).
- « LesBiographies.com », sur lesbiographies.com (consulté le ).
- « Ces petits patrons qui disent non au « capitalisme sauvage » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Alain Texier / la Charte de Fontevrault, Annuaire royaliste des organisations et mouvements (AROM) du XVe centenaire de la vocation chrétienne de la France, Limoges, Flanant, , 184 p. (ISBN 2-911349-21-0), p. 67-b
- Jean-Yves Camus, « Le Front national et les relations internationales », Notes de la Fondation Jean Jaurès, (lire en ligne, consulté le ).
- Valérie Igounet, « Une rareté dans l'histoire du FN », sur blog.francetvinfo.fr/derriere-le-front, (consulté le ).
- Marine Turchi, « Edouard Ferrand, fidèle de Marine Le Pen, succède à Chauprade », sur Mediapart, (consulté le ).
- Abel Mestre et Caroline Monnot, « Les réseaux du Front national : sociologie d'un parti politique », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer, Les Faux-semblants du Front national, Presses de Sciences Po, , p. 55.
- « Le long parcours d'une "fille à papa" pour "gagner ses galons" », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
- Le Monde.fr avec Reuters, « Tensions au FN : Marine Le Pen menace Florian Philippot », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Claire Tervé, « Confusion autour du départ d'élus FN pendant l'hommage à Simone Veil au Conseil Régional de Bourgogne Franche Comté », sur huffingtonpost.fr, .
- « FN : l’eurodéputé Edouard Ferrand est décédé », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Le Figaro.fr et AFP, « Décès de l'eurodéputé FN Edouard Ferrand à l'âge de 52 ans », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Valentin Chatelier, « L’ancien conseiller régional (FN) de Bourgogne Édouard Ferrand est décédé », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Les « lefebvristes » attaquent violemment le pape », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
- Marc de Boni, « FN : un parti, combien de divisions ? », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :
- Page sur le site du Front national
- Naissance en avril 1965
- Naissance dans le 6e arrondissement de Lyon
- Étudiant de l'université Jean-Moulin-Lyon-III
- Étudiant de l'université Paris-Sorbonne
- Élève de l'École supérieure de journalisme de Paris
- Docteur en science politique de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne
- Historien légitimiste
- Personnalité légitimiste du XXe siècle
- Personnalité légitimiste du XXIe siècle
- Député européen membre du Rassemblement national
- Conseiller régional de Bourgogne
- Député européen élu en France 2014-2019
- Député européen non-inscrit 2014-2019
- Député européen du groupe Europe des nations et des libertés 2014-2019
- Décès dans le 15e arrondissement de Paris
- Décès à 52 ans
- Mort d'un cancer en France
- Décès en février 2018